Un Soir que Je N’Oublierai Jamais
May 2025. L’Allianz Arena brillait de mille feux, et moi, l’un des 75 000 soutiens en colère, mon coeur battait à tout rompre. La 33e partie de Bundesliga, Bayern – Mönchengladbach, était un match qui allait non seulement couronner le champion, mais un match qui allait signer la fin d’une ère. Thomas Müller, notre Thomas, 35 ans, jouait sa dernière partie sous les couleurs du Bayern. J’eus la peine de le croire.
Fan du Bayern depuis que je suis gamin, j’étais dans les gradins, un nœud dans la gorge. Müller, avec son histoire de « maillot économique », c’est plus qu’un joueur pour nous. C’est le gars qui rigole, qui se bat, qui fait des passes dont lui seul a le secret. Ce soir-là, je voulais juste le voir briller une dernière fois, pour graver ça dans ma mémoire.
Le Match : Une Fête et un Couronnement
Avant le coup d’envoi, l’ambiance était folle. Les drapeaux rouge et blanc claquaient dans l’air, et partout autour de moi, des gens portaient leur Maillot Bayern, chantant à pleins poumons l’hymne du club. Quand le speaker a crié le nom de Müller dans l’équipe de départ, le stade a explosé. J’ai senti des frissons, et ouais, peut-être même une larme. C’était sa dernière sur cette pelouse, notre pelouse.
Le Bayern a mis le feu dès le début. À la 42e minute, Harry Kane a glissé une passe parfaite à Leroy Sané, qui a planté le 1-0. La foule était en délire ! Puis, à la 67e, Leon Goretzka a smashé une tête pour le 2-0. Mönchengladbach a essayé de tenir, mais face au Bayern, ils n’avaient aucune chance. Quand l’arbitre a sifflé la fin, on a tous hurlé : champions de Bundesliga 2024-2025 !
Mais le moment qui m’a vraiment retourné, c’est à la 84e minute. Müller est sorti, remplacé par Gnabry. Tout le stade s’est levé, 75 000 personnes, et on a applaudi comme jamais. J’avais la chair de poule. Müller, dans son Maillot de Football légendaire, a levé la main, un petit sourire discret. Ce mec, il portait tout le Bayern sur ses épaules, et là, il nous disait au revoir.
L’Adieu : Un Trophée et des Larmes
Après le match, la remise du trophée a été… pffiou, comment dire ? Magique. Manuel Neuer, notre capitaine, a fait un truc incroyable : il a donné la « coupe à salade » à Müller pour qu’il la soulève. Quand Thomas a levé ce trophée, j’ai cru que le temps s’arrêtait. Il souriait, mais on voyait qu’il était ému, comme nous. Dans les tribunes, y’avait des gens qui pleuraient, d’autres qui criaient son nom. Mon pote à côté de moi a juste dit : « C’est lui, le Bayern. »
Müller, c’est 12 titres de Bundesliga, 2 Ligues des Champions, des tonnes de buts et de passes. Mais c’est pas que ça. C’est le gars qui portait un vieux maillot d’entraînement parce que le club n’avait pas les moyens à l’époque. Cette anecdote, ce « maillot économique », c’est tout lui : simple, vrai, et tellement Bayern.
Pourquoi Müller, C’est Pas Juste un Joueur
Je me suis souvent demandé pourquoi Müller me touche autant. Il court pas comme un sprinter, il dribble pas comme un magicien, mais il est toujours là au bon moment. Il voit des trucs sur le terrain que personne d’autre ne voit. Et puis, il aime ce club, vraiment. Ça se sent. Ça se voit dans ses yeux, dans ses blagues, dans chaque match qu’il joue comme si c’était le dernier.
Sur les réseaux après le match, c’était l’avalanche d’hommages. Quelqu’un a écrit : « Müller, c’est le cœur du Bayern. Sans lui, c’est plus pareil. » Un autre a partagé ce qu’il a dit en interview : « L’Allianz, c’est ma maison. » Moi, ça m’a mis une claque. Müller, c’est pas juste un joueur. C’est un bout de nous.
Un Dernier Regard sur l’Allianz
En partant du stade, j’ai tourné la tête une dernière fois. Les lumières de l’Allianz scintillaient toujours, et j’entendais encore les chants au loin. Le Bayern était champion, et Müller nous avait offert l’adieu parfait. Ce match, c’était pas juste du foot. C’était un bout de mon cœur, un bout de notre histoire.
Thomas Müller, merci. Merci pour tout ce que t’as donné au Bayern. Peu importe où tu vas, les 75 000 fans de l’Allianz crieront ton nom jusqu’à la fin des temps.